Conférence de Dr Catherine Perlès

Dans le cadre des Colloquia du département d'Archéologie de l’Université Aristote de Thessalonique

Dans le cadre des Colloquia du secteur d’archéologie du Département d’Histoire et d’Archéologie de l’Université Aristote de Thessalonique, la professeure émérite de l’Université Paris Nanterre, affiliée au CNRS, UMP Temps, Catherine Perlès

parlera de l’importance des différentes catégories de données archéologiques dans la recherche de connexions culturelles, ainsi que sur l’identification de continuités et de discontinuités culturelles, en s’appuyant sur sa riche et longue expérience de recherche sur le site de Franchthi, en Argolide.

L’événement est organisé avec le soutien du Consulat général de France et de l’Institut français de Thessalonique, le jeudi 15 mai 2025 à 19h00, dans la salle Nehama de l’Institut français.

Entrée libre

Qui est Catherine Perlès

Catherine Perlès a étudié la géomorphologie, la préhistoire et l’anthropologie sociale à l’Université de la Sorbonne à Paris. Son premier ouvrage portait sur la Préhistoire du feu, et sa première recherche de terrain a été menée sur le site néolithique de la grotte de Kitsos, en Attique, où elle a participé en tant que spécialiste des outils en pierre taillée. Elle a ensuite intégré l’équipe américaine qui a exploré le site de Franchthi, d’abord également en tant que spécialiste des objets en pierre taillée — une collaboration qui a conduit à la publication de trois volumes sur ce sujet. Parallèlement, avec Jean-Paul Demoule, elle a lancé un programme de recherche comparatif sur les ensembles de céramique et d’outils lithiques de la Grèce néolithique, ce qui a mené, entre autres, à la publication de son ouvrage sur le Néolithique ancien en Grèce.

Par la suite, elle s’est vu confier la responsabilité de la publication des parures découvertes à Franchthi (2 volumes), ainsi que la rédaction de la synthèse des données de fouilles du site (en cours de préparation). Entre-temps, elle a commencé à travailler dans le désert d’Atacama, au Chili, en concentrant son intérêt sur les processus de transition vers le Néolithique et les centres rituels.

En tant que professeure universitaire, elle a suivi son désir d’explorer le large éventail de ses centres d’intérêts et a publié de nombreux articles sur les débuts du Néolithique en Europe, les migrations de populations, les systèmes d’échanges, les approches technologiques, etc.
Elle a reçu d’importantes distinctions honorifiques de la part d’institutions étrangères. Elle est Docteure Honoris Causa de l’Université d’Indiana aux États-Unis, a été élue membre de l’Institut Universitaire de France, est membre correspondant de l’American Institute of Archaeology et Chevalier de l’Ordre de la palme académique de France, où elle a occupé des postes de haute responsabilité dans des institutions académiques.